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Projet de Vie

 

Jean-Pierre Geissberger est un enseignant retraité
Les places de jeux pour les enfants sont souvent un peu tristes et surtout les enfants ne sont pas incités à jouer une musique, à créer un rythme, à chanter.

Tout mon projet réside dans cette idée et une envie de découvrir comment l’enfant apprend la musique dans le monde.


Un congé sabbatique après 30 ans d’enseignement m'a permis de parcourir le monde afin de recueillir des idées musicales.J'ai assisté à de nombreux concerts impliquant des enfants en Indonésie(Java,Bali), en Inde(Rajastan), en Amérique du Sud(Brésil,Vénézuela, Argentine,Bolivie) 

J'ai aussi parcouru divers lieux (Dinant BE, Luxembourg, Lyon) en Europe où l'on trouve des jardins musicaux dont je me suis inspiré pour créer le mien.

CONCEPT

Les enfants sont bombardés de “musique adrénaline” par le jeu du “merchandising”, phénomènes de mode, on leur fait aimer des musiques très violentes et mauvaises pour leur corps. La création de ces instruments leur permettrait d’inventer des musiques simples avec des beaux sons. Les enfants pourraient librement utiliser le rythme et la gestuelle qu’ils désirent et ainsi développer leur goût pour la musique.
Ces jeux musicaux pourraient être utilisés dans le cadre de l’enseignement de la musique. 

MOTIVATION ET PETIT HISTORIQUE 


Le départ de cette histoire se passe à Zurich, en 1984, où j’ai visité à plusieurs reprises avec des enfants une exposition intitulée « Phänomena » 
J’ai actionné le clavier d’eau aux sons si extraordinaires et expérimenté d’autres phénomènes musicaux. 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une visite aux sculptures de André-Paul Zeller à Antagne m’a donné la fascination du mouvement lent et musical. 

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Les enfants de l'établissement d'Oron-Palézieux ont travaillé les percussions avec Alain Goudard, pédagogue et musicien. 
J’ai monté un parcours musical pour les enfants dans les bois de Palézieux. Etienne Krähenbühl, artiste sculpteur, nous a mis à disposition trois de ses sculptures. 
 

Le goût laissé par cette expérience est encore très auréolé dans mon esprit. Comme nous n’avons pas pu laisser les instruments dans la forêt et les développer, mon envie est très forte de pousser plus loin le concept de ce que j’avais appelé à l’époque des sculptures musicales. 

Actuellement je travaille à l’école avec un petit groupe d’élèves ce que j’appelle des« percussions-théâtre ». 

En découvrant, pendant ce congé, des musiciens et des fabricants d’instruments d’ici et d’ailleurs cela m'a permis d’enrichir mes connaissances pour inventer mes propres instruments. 

Collaborer avec des ingénieurs, des musiciens, des sculpteurs, des fabricants de jeux me semble indispensable dans ma démarche. 

 

 

 

INTENTIONS

-Découvrir des instruments de musique et leur fabrication dans le monde.
-Travailler avec des professionnels pour construire et diffuser ces jeux.
-Créer un concept de l’utilisation et de l’entretien de ces jeux.
-Créer un jardin musical. 

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Max Vandervorst, le maître

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Docteur en patamusique et sorcier ès lutherie sauvage, Max vandervorst le directeur ludique de la Maison de la Pataphonie à Dinant. Né à Schaerbeek (Belgique), le 05 juillet 1961, il est compositeur, arrangeur, polyinstrumentiste. Un jour de grand vent, un pot de fleurs lui tomba sur la tête : l'impact du choc et la retombée des éclats sur le pavé lui révélèrent sa vocation de polyinstrumentiste et de luthier sauvage, qui lui ouvre les portes du monde fantastique des objets abandonnés et autres instruments inventés. C'est ainsi que naquit sa trilogie de spectacles autour de la lutherie sauvage: Symphonie d’Objets Abandonnés, Concerto pour Deux Vélos, L’Homme de Spa.

Les inventions maxiennes
La plupart des trouvailles instrumentales de Max Vandervorst proviennent du hasard d’un son entendu par accident, mais il arrive aussi que la morphologie particulière d’un objet laisse préjuger d’un emploi musical possible. Sa démarche est délibérément ludique. Elle vise à donner à chacun l’irrésistible et folle envie de faire résonner le monde.
•Le saxosoir : le véritable père du saxosoir est ce jardinier africain, qui en période de sécheresse totale, parvint à maintenir une végétation luxuriante dans ses parterres, en jouant tout simplement de la musique pour faire pousser les fleurs.
•Le jantophone, qui n’a rien à voir avec un squelette de mammouth, est un instrument réalisé à partir de jantes de vélo (parties circulaires de la roue dépourvue de rayons, chambres à air et pneu). Il est un hommage totémique à des enfants africains qui, utilisant des jantes comme cerceaux de fortune, faisaient jaillir une multitude de sons brillants et ensorcelants d’une beauté pure et sauvage.
•Le boucheteille : la bouteille soufflée est un instrument idéal pour former un orchestre qui produit un ensemble magique aux exploitations multiples : improvisations rythmiques, mélodies surprenantes et accords somptueux. Le boucheteille est une version solo qui permet à un seul musicien de jouer de plusieurs bouteilles grâce à un système ingénieux de tuyaux flexibles.
•Le guidon-flûte : c’est l’instrument fétiche des musyclistes : il leur permet d’interpréter toutes les vélodies. Pour les débutants, commencer par un vélo d’appartement.Il suffit pour réaliser ce petit bricolage qui donne de la grande musique de percer un trou (diamètre 10 mm) aux environs du tiers de la longueur du guidon dégagé de ses poignées, afin que les extrémités soient ouvertes. Pour en jouer, il faut souffler dans le trou comme dans celui d’une flûte traversière.On peut aussi se servir des pouces pour boucher les ouvertures. En option, une paire de sonnettes bien choisies en fonction de la tonalité du guidon.
Et tant d'autres à découvrir… le caddie, l’improvisarium de Pan, lithophones, métallophones, spadophones, scoutophones, conservophones, tomatophones, choucroutophone, cordophones sauvages, agitophones,…
www.maxvandervorst.be 

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